You're pushing and pulling me down
You're leaving me breathless
I'm nice girl, a cool guy, a bit wild.
But something went wrong
But something went wrong
'Bout a feeling sometimes so strong.
Your eyes
They flow
From all the pain I caused
I lost my cause
I only broke your heart
The rain will follow me, I feel like I can't breath, I'm sorry
I fell asleep again, when will this tempest end, I'm sorry
I dreamt that you were here, lying next to me,
I finally realised that I fucked up your life,
So I'm sorry
I'd die tonight
If only you were here
I'd tell you I'm sorry
I'd fucking disapear
Betrayed,
You hate me,
You look so pretty now
Without me
Alone
The tears come crashing down.
If only you were here
I'd tell you I'm sorry
I'd fucking disapear
Betrayed,
You hate me,
You look so pretty now
Without me
Alone
The tears come crashing down.
Ce sont des mots, des paroles de chansons, chansons qui me tiennent à coeur et résume ces deux voire trois derniers jours. Cette semaine fut forte en émotion, alors je ne dirai pas tout, voire rien. Ces vers en disent déjà trop, pour un seul aspect du moins. Pour le côté triste. Pour le reste, je ne sais pas encore si je veux en parler. Ce ne seront que des bribes de phrases, comme j'ai l'habitude de le faire. Vous avez l'habitude à force, n'est-ce pas ?

Parce que parfois, deux mots peuvent suffire à vous réjouir, à vous donner le sourire, à vous réconforter, à vous rendre toute chose, à vous donner des ailes ... Parce que deux mots, ça peut paraître idiot, mais ce n'est pas rien. Deux mots peuvent changer la donne, changer une vie entière. Vous savez, dans l'absence, dans l'attente qui parait interminable, il peut parfois y avoir un rayon de soleil, quelque chose qui rend les choses plus belles. Quand on attend quelqu'un, ou plutôt, quand quelqu'un part, déménage je veux dire, et part du jour au lendemain, sans que vous puissiez lui dire au revoir... Imaginez, si votre meilleur ami partait, qu'il n'avait pas le temps de vous dire au revoir, comment réagiriez-vous ? Posez vous donc la question. C'est vrai, c'est une question qu'on ne se pose jamais. Je ne me l'étais jamais posée moi, cette question. Jusqu'à ce que cela me tombe dessus. Août 2009, samedi 29, tard dans la nuit, il est partit. Il est partit et je n'ai pas pu lui dire au revoir. Il ne rentrerait que dans quatre mois. On ne dirait pas comme ça, on dit toujours "mon dieu comme le temps passe vite !" mais moi je peux vous assurer une chose, quatre mois, c'est horriblement long. Le vide, l'absence, prennent leur place, ils s'installent doucement, l'air de rien, et vous détruisent de l'intérieur, vous rongent petit à petit. Seulement voilà, il ne faut jamais cesser d'avancer, jamais. Un beau jour, octobre 2009, jeudi 29, en fin d'après-midi, quand votre téléphone sonne, que la voix de votre meilleur ami est à l'autre bout, juste là dans votre oreille... Vous voudriez pleurer, de joie, de nostalgie, de peur aussi, mais vous les retenez ces foutues larmes. Et il vous dit qu'il est là, pour peu de temps mais il est là. Alors vous sortez, très vite, et vous passez un moment magique à ses côtés. Pour quelques heures, le vide est comblé. Revenons en à ces deux mots, ces deux mots qui ont changé ma vie. Au moment de repartir, il m'a regardée et il a dit en souriant: "à Noël". Ce n'est rien me direz vous, ce n'est rien pour vous, bande d'ignorants. Pour moi, c'est un nouveau départ, un nouvel espoir, une nouvelle page. Je ne cesserai jamais de l'attendre, jamais. Parce qu'à Noël ...